Étude psychologique proposée par Hélios SUBIRATS / Elie Serrats “Qui déprime à la place de Qui ? Autobiographie d’un quotidien pervers narcissique” (commander le livre numérique)

Aujourd’hui, le narcissisme est souvent associé à la perversion, pour dégager un type de personnalité dénommé LA PERVERSION NARCISSIQUE, dont je propose la définition suivante :

La PERVERSION est une fine lame affûtée en manipulations en tous genres, mettant en scène des jeux psychologiques dans des rôles de Persécuteur/Sauveur/Victime, pour ferrailler aux côtés du NARCISSISME, cet arcane majeur de la toute-puissance du Moi – « L’omnipotence du Moi» ou, l’EGO surdimensionné.

Le NARCISSISME : un fléau ravageur

En référence à l’étude clinique sur le narcissisme / Tiré de l’ouvrage de Scott PECK  – « Ainsi  pourrait être le monde » « Pour réapprendre à vivre ensemble »  (Editions Robert Laffont – 1994)  Médecin de l’âme, il est l’auteur du best-seller « Le chemin le moins fréquenté» – 1988

En préambule

Il me tenait à cœur de présenter cette étude clinique déclinée par l’auteur dans son ouvrage, [Chapitre 9 – Pour la « friction » Mariage et narcissisme], pour trois raisons essentielles.

  • La première: elle offre un cas d’école observé par un psychiatre, et non des moindres – Scott PECK, médecin de l’âme, qui explore et ouvre ses recherches, pour nous apporter la force et l’authenticité de l’expérience clinique et thérapeutique.
  • La deuxième est très personnelle. J’ai réellement expérimenté, observé et vécu les mêmes processus décrits par l’auteur. Je me suis trouvé et reconnu dans le cas de Ralph.
  • La troisième, en complément de l’étude de Scott PECK, je rajouterai en conclusion, ma vision clinique du narcissisme et de la perversion-narcissique.

Cet ouvrage écrit en 1994, n’avait pu intégrer les subtilités diverses et variées du narcissisme étudiées en psychanalyse, qui ont conduit à distinguer dans les structures de personnalité dites « Borderline ou Etats Limites », le narcissisme pur et dur, dans ses nouvelles déclinaisons en perversion-narcissique ou accolé à d’autres structures de personnalité, dont la psychose blanche.

En reprenant l’étude clinique de Scott PECK, pour lui offrir une place et un espace, j’espère pourvoir éclairer d’autres personnes confrontées aux mêmes impuissances et désespérances. Les aider à pouvoir se libérer de leur culpabilité, ou de leurs regrets, s’il en subsistait encore, d’avoir pris la décision d’une séparation, d’une rupture ou de divorcer, en désespoir de cause.

Introduction

Cette étude clinique suivie des commentaires explicatifs de Scott PECK, dont j’en ai extrait ce qui me paraissait essentiel, permet de mieux saisir les phénomènes dits d’emprise, dont souffrent beaucoup de personnes : incivilités, harcèlements, dévalorisations, humiliations….

Cette étude de cas retrace l’entretien psychologique conduit par Scott PECK. Elle offre un cadre dynamique, pour appréhender des modes de communication installés dans un couple, vivant un quotidien pervers narcissique.

Ci-après quelques repères essentiels :

  • 1/ Les personnes narcissiques sont incapables de relations « JeTu ».

Certaines peuvent admettre que l’autre est différent, mais il devient alors « l’un d’eux », c’est-à-dire un ennemi. Ce qui leur donne un état d’esprit du style : « Soit vous êtes totalement avec moi, soit vous êtes contre moi ». 

  • 2/ Elles ont ce qu’on appelle : des relations Je-Je, où ils n’ont affaire qu’à eux-mêmes.

Le fait de tomber amoureux est un phénomène totalement narcissique. Une forme de relation Je-Je, car nous ne tombons pas amoureux de quelqu’un d’autre, mais de son idée.

C’est une relation Je-Je, parce que nous sommes amoureux d’une idée qui est nôtre.

Comme dans une relation « maître esclave », l’autre « l’un deux », est la propriété de l’autre.

  • 3/ Le narcissisme est le principal signe avant-coureur de l’incivilité, des modes de harcèlements, de dévalorisations, d’humiliations.

L’étude clinique comprend 3 parties :

1  le couple Janet et Ralph

2  les commentaires de Scott Peck

3  l’analyse d’Elie Serrats

1 – Le couple Janet et Ralph

(Scott P)  p.106 – « Janet est venue me voir à l’âge de 38 ans pour une dépression qui avait débuté trois mois auparavant, le jour où son mari, Ralph avait quitté le domicile conjugal pour prendre son propre appartement. Cette séparation était la première étape d’un divorce qu’il avait demandé un an plus tôt. Leur union qui avait duré 12 ans, était vraiment arrivée à terme ; ils devaient se retrouver au tribunal deux semaines plus tard.

Elle était furieuse : « Il n’a pas le droit de me faire cela, grondait-elle. Pas le droit de nous faire cela ». Par nous, elle entendait elle et son fils de neuf ans, Sean…..

En termes de dépression la sienne était légère. Mais elle souffrait d’insomnies. Elle avait les traits tirés et l’air amer….

Lorsque je lui demandai pourquoi Ralph avait rompu, elle  me cracha presque la réponse à la figure : “Je suppose pour une autre femme, bien sûr.”

(Scott P)       Vous supposez ? Bien sûr ?

“Il dit que non, mais je suis persuadée qu’il ment. Il doit y avoir une autre femme.”

(Scott P)       S’il dit qu’il n’y a personne d’autre, alors qu’invoque-t-il ?

“Je ne sais pas,” répliqua-t-elle, “je ne comprends rien quand il me parle.”

Je lui demandai si elle était d’accord pour que j’ai un entretien avec lui.

– “Bien sûr !” Puis son regard s’éclaircit légèrement. “Mais je pense qu’il ne voudra probablement pas” ajouta-t-elle.

(Scott P)        Si je veux le voir, ce n’est pas du tout pour essayer de sauver votre couple, m’empressais-je de lui expliquer

En rencontrant Ralph, je fus étonné. M’attendant à voir un brillant homme d’affaires de la quarantaine, probablement un homme à femmes, je l’avais imaginé grand et mince. Or il était plutôt petit, bien enveloppé, peu avenant. Il s’exprimait avec clarté et une sorte d’autorité calme.

 (Scott P)       Parlez-moi de votre couple, lui demandais-je.

  • “C’est très triste. C’est dur pour Sean, bien qu’il prétende le contraire lorsque je le prends le week-end. Et puis quelque part, j’aime toujours Janet. J’admire son intelligence et sa détermination. Je donnerai n’importe quoi pour qu’il n’en soit pas ainsi.”

(Scott P)        Mais vous avez rencontré une autre femme ?

  • “Absolument pas. C’est ce que Janet vous a dit ? C’est bien son style. Elle en est persuadée bien que je m’évertue à lui expliquer que non.”

(Scott P)        Alors pourquoi avez-vous décidé de divorcer ?

  • “Pour sauver ma peau.”

(Scott P)       Sa réponse me laissa pantois.

  • “Ce n’est pas facile à formuler. Je m’explique peut-être mal et c’est pour cela qu’elle ne comprend pas. Voyez-vous, Janet est une femme très possessive.

 

En tout cas, c’est comme ça que je la vois. J’ai l’impression qu’elle veut que je sois à elle. Et j’ai eu le sentiment d’être sa propriété, jusqu’à ce que j’entreprenne de divorcer. Et même jusqu’à ce que je quitte la maison.

  • J’aimerais être un meilleur mari, un autre genre d’homme, mais je ne peux pas supporter d’être une possession. J’ai l’impression d’étouffer. Littéralement. D’ailleurs, j’ai eu de l’asthme dès le début de notre mariage. Pas dramatique, mais gênant. Et cela va beaucoup mieux depuis 3 mois.”

(Scott P)       Je fus saisi par ce détail psychosomatique. Était-ce vrai ? Cela venait à point, et ne semblait pas un propos inventé.

                Vous affirmez qu’elle est possessive. Vous voulez dire jalouse ?

  • “Oui et plus encore. Bien sûr, elle est jalouse de toute femme que je mentionne, ou à qui j’adresse la parole, même la moins séduisante. Depuis la première année de notre mariage, elle était convaincue que j’avais une maîtresse.
  • D’ailleurs, même lorsqu’elle savait qu’il n’y avait pas de femme en cause, elle était jalouse de mon travail. Elle ne voulait pas l’admettre, mais dès que je me passionnais pour un nouveau projet, elle me faisait des réflexions désagréables.
  • C’est comme si elle ne supportait pas, que je m’intéresse à autre chose qu’à elle. Quelquefois j’ai même l’impression qu’elle est jalouse de mes relations avec Sean….”

(Scott P)       L’avez-vous mise en face de sa jalousie ?

  • “Souvent, et cela tourne toujours mal. Elle admet sa jalousie envers d’autres femmes mais en affirmant que c’est normal. Et elle nie tout simplement, être jalouse de mon travail et de Sean. Lorsque j’essaie de lui prouver le contraire, elle craque.”

(Scott P)       Elle craque ?

  •  “Enfin, elle se lève et quitte la pièce, ou bien elle commence à me crier dessus, en me traitant de fou. Alors j’arrête, j’ai le sentiment, que si je continue, elle va disjoncter.”

(Scott P)      Je compatissais sincèrement. Je fus malgré tout surpris de constater, qu’il avait les larmes aux yeux.

  • “Oui c’est terminé. Mais cela a pris du temps. Il y a 6, 7 ans, j’ai suggéré que nous allions voir un conseiller conjugal. Elle refusa prétextant que tout était de ma faute. Alors j’ai vu seul un psychothérapeute. Mais le problème ne fut pas résolu. Je fus simplement rassuré, en comprenant que tout cela n’était pas le fruit de mon Je l’ai suppliée de commencer cette thérapie. Elle refusa. Il y a deux ans, je lui ai dit, que si rien ne changeait, je divorcerais. Et rien ne changea. Alors j’ai entamé la procédure, il y a un an.”

(Scott P)        Mais Janet m’a dit qu’elle était déprimée depuis trois mois seulement, depuis le moment où vous êtes parti de la maison. Je me demande pourquoi.

Ralph me regarda comme si j’étais aveugle.

  • “Elle ne me croyait pas jusqu’alors. Même en voyant les documents officiels et les avocats, elle ne me croyait toujours pas. Elle ne me prenait pas au sérieux.””

Notre entretien touchait à sa fin et un détail me restait à éclaircir.

(Scott P)       Lorsque je vous ai demandé si Janet était jalouse, vous m’avez répondu : « Oui et plus encore ». que vouliez-vous dire par là ?

  • “Tout un tas de petites choses comme les photos par exemple !”                   (Scott P)    Les photos ?
  • “Janet adore prendre des photos, surtout des photos de moi alors que j’ai horreur qu’on me photographie. Dès que nous allions quelque part, elle donnait notre appareil à quelqu’un pour que nous soyons photographiés ensemble. Cinq ou six fois par jour. Cela m’agaçait. Je lui ai demandé de le faire moins souvent, mais elle a continué.”
  • “J’avais l’impression qu’elle voulait véritablement me capturer sur sa pellicule. Finalement j’ai tapé du poing, et exigé que nous soyons photographiés ensemble une seule fois par an.”

Ce fut mon seul entretien avec Ralph.

Je n’eus l’occasion de confronter Janet, à son comportement qu’une seule fois, à son rendez-vous suivant, après qu’elle eut dit à nouveau :

  • “Il n’a pas le droit de me faire cela !”

(Scott P)       Je ne comprends pas très bien. Légalement, il a le droit, sinon le divorce n’existerait pas.

Elle me fixa du regard.

  • “Mais il ne devrait pas avoir le droit.””

 (Scott P)     Je pense que nous ne comprenons pas le mot de la même manière, dis-je pour l’aider. Le mot « droit » fait en même temps allusion à la liberté et à la morale. Vous pensez, j’imagine, que Ralph est incorrect sur le plan moral.

  • “Bien sûr, mais il ne devrait pas avoir le droit légal non plus.”

J’abandonnai là le sujet. Deux semaines plus tard, alors qu’elle était toujours déprimée, je suggérai un traitement antidépressif. Elle dormait bien mieux. Mais sa dépression n’avait pas régressé et sa rancœur était intacte. J’essayai alors d’en savoir plus sur son passé.

 2 – Commentaires de Scott PECK sur l’étude de cas

Comme l’a suggéré Martin Buber, les personnes narcissiques sont incapables de relations « Je-Tu ». Certaines peuvent admettre que l’autre est différent, mais il devient alors « l’un d’eux », c’est-à-dire un ennemi. Ce qui leur donne un état d’esprit du style : « Soit vous êtes totalement avec moi, soit vous êtes contre moi ».

Il arrive que les narcissiques soient aptes à reconnaître que les autres sont également des personnes. Mais celles-ci n’existent que pour être utilisées, comme des outils ou des objets sans âme. Ils entretiennent des relations que Buber qualifie de Je-Cela.

Enfin, il semble que les narcissiques ne peuvent souvent même pas imaginer la différence entre eux et les autres. Ils ont ce qu’on appelle maintenant des relations Je-Je, où ils n’ont affaire qu’à eux-mêmes. Cette incapacité à percevoir les autres peut paraître bizarre, mais elle est malheureusement assez fréquente.

– Certes, peu d’entre nous sont complètement narcissiques, mais nous le sommes tous plus ou moins. Comme l’ont fait remarquer les adeptes de Buber : le fait de tomber amoureux, par exemple, est une forme de relation Je-Je, un phénomène totalement narcissique. Car alors nous ne tombons pas amoureux de quelqu’un d’autre, mais de son idée. C’est une relation Je-Je, parce que nous sommes amoureux d’une idée qui est nôtre.

Et puis, au bout de quelques semaines, de quelques mois, voire après plusieurs années de mariage, nous nous réveillons un matin, en découvrant que notre bien-aimé, n’est plus conforme à notre idée et qu’il est devenu un autre, un étranger. C’est là bien sûr, que commence le travail de l’amour véritable qui transformera cet étranger, cet autre, en un Tu, malgré les frictions, avec elles et grâce à elles.

– L’attitude de Janet incapable de relation Je-Tu avec son mari. Il se plaignait que tout en affirmant l’aimer, elle ne le prenait pas au sérieux, et il avait raison. L’attitude de Janet à l’égard de son mari avait toutes les caractéristiques d’une relation Je-Cela. Pour elle, il représentait un objet lui appartenant, plutôt qu’une véritable personne dotée de droits, de désirs, et de besoins.

Ce dénigrement de l’identité de l’autre est caractéristique de la relation maître-esclave.

L’esclave est plutôt une propriété, qu’une personne. Et lorsque ses désirs ne correspondent pas à ceux de son maître, ce dernier ne l’écoute pas.

Il semble que 3 types de narcissisme se confondent : Je-Cela / l’un d’eux / Je-Je

Dans le cas de Janet, Je-Cela dominait. Elle se rendit compte à un certain niveau, que son mari n’était pas une possession – seulement quand il quitta la maison.

C’est alors qu’il devint, « l’un d’eux », un ennemi, et, folle de rage, elle commença à déprimer. Finalement elle devint incapable d’introduire la moindre notion de culpabilité dans leur relation. Pourtant c’était aussi une relation Je-Je.

Dans son  obstination à négliger les désirs de Ralph et mes tentatives d’intervention, elle resta accrochée – non pas à la réalité du mariage en tant qu’organisation, mais à un monde issu de son imagination.

Le narcissisme est le principal signe avant-coureur de l’incivilité. On peut le considérer comme un trouble de la pensée. Plus précisément, les narcissiques ne pensent pas clairement aux autres – lorsqu’ils y pensent.

Puisque selon la définition, la civilité est un comportement organisationnel consciemment motivé, moral et soumis à un Pouvoir supérieur, elle requiert que nous nous intéressions aux autres êtres humains.

  • Comment les personnes narcissiques le pourraient-elles si elles ne sont même pas capables de penser aux autres ?
  • Et comment pourraient-elles considérer les autres comme des êtres de grande valeur, alors qu’elles ne peuvent les voir – que comme des ennemis (« eux») ou des « Cela », ou bien encore, comme « n’existant pas véritablement » ?

Des narcissiques peuvent très bien adhérer à une idéologie humaniste. J’en ai connu quelques-uns, des intellectuels « libéraux », publiquement très concernés par les pauvres et les humiliés. Mais leur humanisme n’était que dans leur tête. En réalité, ils traitaient les autres comme des objets.

Parce qu’il y a dysfonctionnement de la pensée chez les narcissiques, leur conscience est également atteinte. On ne peut pas être conscient de ce qui  n’existe pas dans la pensée.

  • Et si on est incapable de penser aux autres, comment penser aux groupes et aux organisations ?

C’est pour cela aussi que les personnes narcissiques sont forcément inciviles.

3 – L’analyse d’Elie SERRATS                 Et pour conclure

Cette étude de cas, est un bon exemple pour approcher ce profil de personnalité dans l’amour, le mariage et le divorce.

Aujourd’hui, ce profil est souvent associé à la perversion, pour dégager un type de personnalité dénommé LA PERVERSION NARCISSIQUE, dont j’ai proposé la définition suivante :

  • La PERVERSION est une fine lame affûtée en manipulations en tous genres, mettant en scène des jeux psychologiques dans des rôles de Persécuteur/Sauveur/Victime, pour ferrailler aux côtés du NARCISSISME, cet arcane majeur de la toute-puissance du Moi – « L’omnipotence du Moi» : l’EGO surdimensionné.

Loin de boucler un tel dossier, il me tient à cœur de préciser que mes propres recherches sur la perversion-narcissique (en tant que sujet et objet d’études cliniques sur moi-même), et en soutien/accompagnement auprès de mes clients, ancrent les observations suivantes :

  • La perversion-narcissique trouve ses fondements dans l’angoisse du VIDE, l’angoisse de séparation d’avec la mère (dite angoisse de perte d’objet), angoisse d’ABANDON ou de SOLITUDE.
  • Cette angoisse est génératrice de nos malaises existentiels, d’amour kleenex, d’incivilités, de fuite en avant dans la matérialité, l’argent, le pouvoir, la domination…la perte des valeurs fondamentales.
  • Cette angoisse est à l’origine de mécanismes de défense, et d’adaptation à la vie,  dont les plus marquants, sont : 1/ le  clivage de l’objet (la bonne mère (le bon « sein »), qui s’oppose à la mauvaise mère (celle qui frustre), et cela devient insupportable. 2/ La projection – Ce mauvais objet projeté sur cet AUTRE : « que je rejette, dévalorise, humilie (conjoint, collègue, ami,….), qui devient porteur de mon mal-être existentiel ».
  • Le besoin d’appropriation de l’Autre, de le posséder, de le mettre sous emprise. Cet Autre qu’il phagocyte – sans lequel le narcissique ne saurait exister. Pour cela il l’étouffe, le dépossède de ses formes de pensées qu’il s’approprie et recopie, pour les lui imposer par la suite. C’est le fonctionnement typique d’un manager pervers-narcissique souvent incompétent, qui se nourrit de l’expertise de ses collaborateurs.
  • Il est comme un parasite qui se nourrit de sa proie.
  • Il fait « Comme si…. », comme s’il était autonome, organisé. Il se veut admiré et admirable, fort, au-dessus des autres. Par son aisance relationnelle, il  cultive une image sociale à son image, s’attirant les bonnes grâces en tout genre. , il suscite envie et jalousie. mais tout est un faux semblant, un “faux self”! Hélas, trop beau pour être vrai !

De la pure illusion-séduction !?!

Tout cela en fait, parce que le narcissique manque de repères : RE – PERES.


Hélios SUBIRATS / Elie SERRATS

“Qui déprime à la place de Qui ? Autobiographie d’un quotidien pervers narcissique”
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