Comme chaque année, avec mes petits-enfants, nous partons pour une nouvelle aventure sur les chemins de Compostelle, depuis :

  • 5 ans pour Clément, qui a maintenant 12 ans ;
  • 4 ans pour Axel, 9 ans ;
  • 3 ans pour Louise, 7 ans ½ .

Cette année Naïs, ma nièce et filleule âgée de 20 ans, nous fait le plaisir de nous accompagner.

C’est pour elle la : 7ème fois que nous partons ensemble.

Quant à moi, je pars pour la : 15ème fois en 13 ans.

Naïs, Clément et Axel sont arrivés à Toulouse en train le vendredi 21 août, dans l’après-midi.

Les samedi et dimanche précédant le départ, ils auront l’occasion de pratiquer l’aviron et le kayac sur la Garonne, dans le cadre des 2 derniers jours de « Toulouse-plage ».

.

L’an dernier nous nous étions arrêtés à Cahors.

Nous partirons de cette ville-étape pour marcher jusqu’à

Moissac.

En mai, dès la fin du confinement, j’ai réservé tous les gîtes. Face à toutes les règles Covid à respecter, certains hébergements ont fait le choix de ne pas rouvrir.

Les propriétaires des 2 premiers hébergements ont aimablement accepté que l’on vienne à l’avance, déposer notre repas du soir et du lendemain.

Aussi, avant de partir nous préparons 5 repas de salades composées, différentes, très complètes, à base de pommes de terre pour l’une, quinoa, riz, pâtes et légumes pour les autres.

Ajouté à cela fromage puis dessert et le repas est complet.

1er jour de marche – Lundi 24 août 2020 : de Cahors à Pern : 13, 8 km

Lever à 6h ½ .

Au petit déjeuner, Axel dit qu’il a 9 ans. Louise s’étonne : elle croyait qu’il avait 8 ans. C’est sans compter qu’il a pris 1 an depuis l’an dernier !

Nous partons à 7h ½ de Toulouse, Hélios nous emmène en voiture.

En route, nous nous arrêtons à Lascabanes et laissons nos repas du mardi soir, le petit déjeuner et pique-nique du mercredi.

Puis à Pern, nous déposons le repas du soir, le petit déjeuner et pique-nique du mardi.

Hélios nous dépose au point de départ : le pont Valentré à Cahors.

Sur le magnifique pont Valentré, nous mangeons une banane et partons joyeusement. Il est 10h ¼ . Le ciel est bleu, légèrement nuageux.

Nous attaquons par une grande montée en escalier, qui nous met tout de suite dans le bain de l’effort physique à fournir sur ces chemins.

Vers midi, Louise s’aperçoit qu’elle a perdu ses lunettes de soleil.

Naïs propose de retourner en arrière à leur recherche. Elle nous laisse son sac à dos et nous nous installons à l’ombre. Nous attendons longtemps. Enfin de retour, elle est accueillie triomphalement, car elle a les lunettes en main. Elle a rencontré une pèlerine qui lui a dit les avoir déposées sur un muret…

Dès que l’un de nous a mal au pied, on s’arrête pour la pose de pansements sur les endroits fragiles. Mieux vaut prévenir que guérir.

Clément s’occupe beaucoup de Louise, surtout sur la fin du parcours, car la journée est longue : il fait chaud et elle souffre. Il lui tient la main, lui porte son sac…

Cependant, en route, ils ramassent de jolis cailloux… ils en ont plein leurs poches. Comme s’il n’y en avait pas assez à porter !!!

Nous observons longuement chenille, scarabée, sauterelle, papillon, qui passent de mains en mains…

Comme d’habitude nous buvons l’eau, en partant de celle transportée par la plus jeune (Louise), à la plus âgée (Mamie Cocotte).

.

.

Nous rencontrons des chevaux et Louise s’anime :

« Qu’il est chou ! il est trop mignon ! le pauvre, il a l’air d’avoir faim ! »

Aussi nous arrachons de l’herbe pour lui apporter à manger

.

.

Sur notre passage, des mûres, des figues nous tendent les bras…

…nous avons aussi emmené des amandes et des noisettes.

.

Tous ces fruits nous occasionnent de bonnes petites haltes…

gourmandes !

Nous arrivons au gîte vers 18h.

Après la douche bienfaisante qui efface la fatigue et la petite lessive du jour, les enfants jouent avec les 2 chiens de la maison :

  • l’un frisé appelé Otin, que Clément et Axel s’approprient ;
  • l’autre plus grand : Rothan, devient celui de Louise.

C’est le chien le plus rapide à attraper la balle, qui fait gagner son « propriétaire ».

Nous dégustons notre salade de « la forêt de Lente[1] », sur une table à l’extérieur, à côté d’autres pèlerins.

[1] La forêt de Lente : appellation d’une salade composée familiale de notre oncle et tante Brenier, lors des pique-nique dans la forêt de Lente, (Vercors).

.

Le propriétaire du gîte, Rémi, nous réserve une surprise. Il joue du piano et anime ainsi la soirée. Il nous donne les paroles des chansons et nous l’accompagnons : « la bohême », « mistral gagnant », « le sud »…Axel filme.

.

Ainsi, à la pause pique-nique le lendemain, nous nous écoutons chanter.

Dans les gîtes, les chambres sont souvent de 4 lits.

Clément, Axel et moi-même en occupons une.

Louise choisit Naïs, pour une autre à 2 places.

.

.

Prochainement, la suite de nos aventures dans la Gazette de Mamie-Cocotte 2020 – 2/4

                                                                                             cliquez sur le lien

https://www.heliospsy.com/la-gazette-de-mamie-cocotte-2020-n-2-4-de-pern-a-montcuq/